Le vice-président de la Voix du Vietnam, Ngô Minh Hiên (gauche) remet le troisième prix à Dinh Thu Hang. Photo: VOV

Dans son bulletin de participation, Luong Ngoc Anh, qui est militaire, note que la radio possède un «pouvoir» spécial: celui de la voix. 

«Quand on est en mission en pleine nature, on a l’habitude d’écouter les émissions de la Voix du Vietnam. Moi, ça m’aide dans l’accomplissement de mes tâches. Aujourd'hui encore, mon unité écoute la radio le matin, de 5h30 à 6h30, et le soir, avant le coucher, de 21h à 21h30. C’est dire à quel point la radio rythme mon quotidien», nous confie-t-il. 

Dinh Thu Hang, elle, a écrit un article intitulé «Le flux de la radio - un siècle d'apaisement pour la vie», qui lui a valu un troisième prix.     

«Pour moi, le flux sonore de la radio est comparable à une rivière irriguant chaque champ, chaque arbre, et enrichissant la vie des gens autour. Ce flux nourrit notre vie spirituelle. La Voix du Vietnam reste toujours une référence absolue pour moi, et j’espère qu’elle va continuer à se développer comme elle l’a toujours fait», nous dit-elle.     

Pour de nombreux auditeurs, la radio en général, et plus singulièrement la Voix du Vietnam, sont comme des amis proches. De Hô Chi Minh-ville, Dang Diêu Hà, plus connue sous le pseudonyme de Hoài Huong, est une auditrice assidue depuis maintenant un bon demi siècle. Elle a été le témoin privilégié de l’évolution de notre radio, qu’elle n’a pas hésité à qualifier d’amie proche pour sa participation au concours. Elle a remporté le prix spécial: un voyage en Indonésie offert par l'ambassade d'Indonésie au Vietnam. 

Denny Abdi, ambassadeur d'Indonésie au Vietnam remet le prix spécial à la lauréate Dang Diêu Hà. Photo: VOV

«La Voix du Vietnam m'a apporté l'amour de la littérature et de l'art. C’est en écoutant ses émissions que j’ai appris à chanter. Moi, je suis d’une génération qui a vu le jour pendant la guerre, avant 1975. A l’époque, on expliquait, à la radio, comment se prémunir de la noyade, quels étaient les gestes de premiers secours, comment réagir en cas de bombardement… », nous raconte-t-elle. 

C’était la première fois que la Voix du Vietnam organisait un concours d'écriture destiné aux auditeurs de l’ensemble du pays, et ceux-ci ont été très nombreux à répondre à l’appel…

Vu Thi Tuyêt Mai, elle, est à la tête de la station culture et société (VOV2). En tant que membre du jury, elle a pu constater que les auditeurs avaient en général des émissions de prédilection…     

«J’ai remarqué que les auditeurs étaient en général attaché à telle ou telle rubrique, telle ou telle émission, qu’ils suivent très régulièrement… Pour moi qui suis journaliste, ces témoignages sont très précieux. Ils me font penser que j’exerce un très beau métier et que la radio a encore un très bel avenir devant elle !», nous confie-t-elle.   

Ce concours d'écriture aura en tout cas permis de mettre en lumière les liens étroits qui nous unissent à vous, chers auditeurs. Soyez donc assurés que nous allons tout mettre en œuvre pour être à la hauteur des attentes et de la confiance que vous nous avez manifestées !